Une patiente de 53 ans, en attente d’une greffe du cœur depuis novembre 2011, a déclaré, dans les colonnes de « Presse-Océan », vouloir déposer une plainte. Appelée en urgence dans la nuit du 2 au 3 avril pour recevoir un greffon au CHU de Nantes, elle a vu son opération abandonnée en phase pré-opératoire. La raison ? L’équipe chirurgicale nantaise n’est jamais arrivée jusqu’à Metz.
« Je veux juste savoir à qui incombe la défaillance, savoir quels dysfonctionnements ont eu lieu, je ne vise pas quelqu’un en particulier », a déclaré Brigitte à l’AFP. L’avion qui acheminait les médecins de Nantes jusqu’à l’aéroport de Metz-Nancy-Lorraine a renoncé à atterrir, en raison d’un mouvement de grève. Mais aucune demande d’atterrissage n’aurait été transmise aux contrôleurs, alors que ce type de vol est un cas de suspension de grève. « Si on avait été au courant, si on avait su, évidemment qu’on aurait ouvert le terrain. Grève ou pas, l’évacuation sanitaire c’est une priorité », a confirmé un responsable CGT de l’aéroport de Metz, Dany Étienne. La direction générale de l’aviation civile de Metz confirme également qu’aucune demande d’ouverture de piste ne lui était parvenue.
Selon l’agence de biomédecine, une dizaine de greffes de cœur sur 300 échouent chaque année en raison d’impondérables logistiques. Le cœur ne survit que 4 heures.
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