VISUELLEMENT, les aménagements concernent la face avant et les feux arrière. Mais c’est surtout la planche de bord qui profite de cette cure de jouvence. Entre la nouvelle et l’ancienne, c’est en effet le jour et la nuit. Cadrans, console centrale, selleries, contre-portes, plastiques ont été passés au peigne fin. Le résultat est spectaculaire. Allongée de 3 cm (4,06 m), la Punto Evo va désormais pouvoir concurrencer plus efficacement les reines du segment que sont les 207, Clio, Polo et autres Ibiza.
Tout est cependant relatif. Car si les prix de base sont alléchants, ils grimpent vite lorsque l’on cède à la tentation des options ou quand on monte en gamme. Le pack Techno, qui inclut le régulateur de vitesse, le système Bluetooth USB et la prédisposition Blue and Me Tom Tom (navigation) est ainsi facturé 800 euros. Et que dire de l’air conditionné affiché à 1 100 euros ou du cuir à 1 200 euros ?
Nonobstant ces questions d’argent qui fâchent, la Punto Evo reste une bonne affaire, même si elle pêche encore par une insonorisation défectueuse, un freinage peu endurant et une commande de boîte parfois délicate.
À son crédit, elle progresse sensiblement au niveau motorisations. Les blocs Euro V, 1,4 l MultiAir (gestion électrohydraulique des soupapes) et 1,3 l Multijet, doté de nouveaux injecteurs common rail, font tomber les consommations et le C02 de manière significative. Toutes les versions essence et le 95 CV Diesel héritent en outre du Stop and Start (coupure du moteur à l’arrêt) et d’un filtre à particules. Fiat mérite bien son étiquette de constructeur écolo. La marque italienne va d’ailleurs décliner prochainement un 95 CV Diesel équipé d’une boîte robotisée 6 (supplément 1 000 euros).
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