Aliment santé
En France, près de 10 % des adultes sont obèses et 28 % sont en surpoids. Chez l'enfant, la prévalence de l'obésité est estimée à 12,7 %. Et la situation s'aggrave d'année en année.
Or la prise de poids relève de problèmes multiples, pas seulement d'ordre nutritionnel mais aussi d'ordre psychoaffectif et relatif au mode de vie. La prise en charge de l'obésité est donc complexe et nécessite beaucoup de temps et de savoir-faire.
Rien de tel que des exemples concrets pour appréhender les différentes situations fréquemment rencontrées en consultation et en débattre.
La famille Ronchard
Dans ce contexte, Lesieur et Nestlé France se sont associés pour organiser des réunions de formation médicale (Questions Santé Plaisir), construites autour de l'histoire d'une famille de quatre personnes : M. et Mme Ronchard et leurs deux enfants.
Eclaté en 5 saynètes, le film « le Poids de la famille » permet aux orateurs, nutritionnistes, de discuter avec les participants des différents tableaux de surpoids et de la façon de les prendre en charge.
Ainsi, Maryse, la mère, a pris du poids (et l'a gardé) à chacun des changements de vie : mariage, deux grossesses et ménopause. Elle est aujourd'hui considérée comme obèse avec un IMC à supérieur à 30 kg/m2. Elle présente un risque cardio-vasculaire augmenté, du fait d'une répartition androïde du surpoids et d'une augmentation de la glycémie et des triglycérides. L'interrogatoire alimentaire, réalisé grâce à un outil mis au point le service nutrition Lesieur qui permet « d'un coup d'il » d'évaluer de manière simple le profil alimentaire du patient (sur trois jours), met en évidence des erreurs notoires : Maryse mange très peu de fruits et légumes, trop de graisses et de viennoiseries. La visualisation des erreurs sur son profil alimentaire est utile pour expliquer à la patiente quoi modifier.
La prise de poids de son mari, Philippe, est différente. Elle a été progressive, estimée à 10 kg en treize ans. Philippe est en surpoids avec un IMC à 27 kg/m2 et présente un risque cardio-vasculaire très augmenté : antécédent familial d'IDM, hypercholestérolémie à 3,2 g/l, HTA (155/90 mmHg). Il consomme trop de lipides et d'alcool. L'intervention diététique sera d'autant plus facile et efficace que son alimentation est variée et que les erreurs peuvent être corrigées sans trop de privations.
Une approche psychologique
Le cas de la jeune fille, Aurélie, 15 ans, est lui aussi très intéressant ; il permet d'aborder le risque d'induction d'anorexie et/ou de boulimie à la suite d'un régime restrictif. Il faut être très prudent chez l'adolescente et ne pas accepter des objectifs de réduction pondérale déraisonnables.
A la suite de ces cas cliniques, quelques diapositives permettent d'étayer des données essentielles à connaître : surpoids et morbi-mortalité, objectifs pondéraux, équilibre alimentaire, rythmes alimentaires, activité physique et approche psychologique nécessaire au succès durable de la réduction pondérale.
Au total, ce programme pédagogique permet d'aborder un grand nombre de questions pratiques fréquemment posées au médecin.
Soirées de formation QSP (Questions Santé Plaisir), organisées par le service nutrition Lesieur (01.41.43.16.35) et le département nutrition Nestlé France (01.60.53.53.33).
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