Voilà un chiffre qui devrait conforter les syndicats médicaux dans leurs revendications tarifaires : l'évolution des soins de ville à la fin du mois de novembre reste « très modérée », limitée à + 2,3 % en tendance annuelle, selon les dernières statistiques de la Caisse nationale d'assurance-maladie (Cnam). Au sein de ce poste, la croissance des honoraires médicaux et dentaires est toujours remarquablement stable sur ces onze premiers mois de l'année 2005 (+ 0,1 %), l'évolution des indemnités journalières demeure négative (- 2,1 %) tandis que les prescriptions (médicaments, analyses) progressent quand même de 4,6 %. Les versements aux hôpitaux publics s'inscrivent en hausse de 5,9 %, soit une légère décrue par rapport au mois précédent (+ 6,2 % à fin octobre). L'évolution des dépenses des cliniques s'établit à 5 % et les versements aux établissements sociaux restent, selon la Cnam, « sur un niveau de croissance relativement élevé (6,7 %) ».
Comme à chaque fois, la Cnam rappelle que ces chiffres intègrent une provision (672 millions) destinée à compenser les décalages de facturation liés à la mise en place de plusieurs réformes : T2A, nouveau codage des actes techniques et parcours de soins.
Au total, la progression des dépenses du régime général (salariés) inscrites dans le champ de l'Objectif national de dépenses d'assurance-maladie (Ondam) atteint 4,2 % à fin novembre par rapport à la même période de 2004 (contre un taux de croissance 2005 voté par le Parlement de 3,2 %).
Dépenses de soins de ville
Une évolution toujours très modérée
Publié le 21/12/2005
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
> C. D.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7869
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature