UNE EVALUATION macro-économique, réalisée à l'initiative des Laboratoires Negma-Lerads par l'économiste Claude Le Pen, révèle aujourd'hui l'augmentation significative du poids de l'arthrose au sein des dépenses de santé. C'est ainsi que sa prise en charge, en France, est évaluée à plus de 1,8 milliard d'euros, dont plus de 1,6 pour ses coûts directs, soit environ 1,7 % des dépenses de l'assurance-maladie. Les coûts relatifs aux traitements médicamenteux représentent 34 %. Les Ains et les protecteurs gastriques prescrits de façon concomitante représentent, quant à eux, 245 millions d'euros, soit 43 % des dépenses médicamenteuses. Enfin, la moitié des dépenses de la prise en charge globale est attribuable aux hospitalisations, soit plus de 800 millions consacrés à 3 % des patients arthrosiques (principalement pour des arthroplasties).
L'étude épidémiologique Phare arthrose.
Quel est le profil de ces patients qui subissent une arthroplastie de hanche ? L'étude Echodiah avait mis en évidence le pourcentage élevé de patients concernés par la prothèse totale de hanche (PTH), soit entre 15 et 20 % selon les groupes de patients considérés. A sa suite, l'étude épidémiologique Phare arthrose (Prothèse de hanche et recherche épidémiologique dans l'arthrose), mise en place par les Laboratoires Negma-Lerads avec le département d'épidémiologie clinique et de biostatistiques de l'hôpital Bichat - Claude-Bernard (Paris), devrait permettre de définir les profils cliniques et radiologiques des patients candidats à l'intervention. Elle devrait aussi apporter un nouvel éclairage sur l'utilisation de la PTH comme critère d'évaluation dans de futurs essais de structuromodulation. Démarré en mars 2003 sous la coordination du Pr Philippe Ravaud, ce travail doit inclure 5 000 patients, recrutés en France par 1 600 généralistes et 400 rhumatologues.
L'outil de suivi ART'Rose
En attendant ces résultats, pour favoriser une meilleure adhésion des patients aux traitements, les cliniciens peuvent fractionner l'information sur plusieurs consultations. C'est-à-dire, mettre en place un seul objectif thérapeutique à chaque consultation et mesurer son efficacité lors de la consultation suivante. Ce contrat thérapeutique, qui favorise l'implication du patient dans sa propre prise en charge, est renforcé par l'utilisation concrète d'un outil de suivi appelé ART'Rose, cible dotée de six axes représentant chacun un objectif thérapeutique (poids, exercice physique...). Ainsi, l'item « suivi du traitement médicamenteux » peut faciliter l'observance d'un traitement médical. Une notion particulièrement fondamentale pour un antiarthrosique comme la diacerhéine dont l'action est différée et qui nécessite de 30 à 45 jours pour développer son effet antalgique.
Réunion organisée par les Laboratoires Negma-Lerads.
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