Une étude écarte le lien entre vaccin rougeole-oreillons-rubéole et autisme

Publié le 10/02/2002

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Le « BMJ Publishing Group » rend publique, par le biais d'Internet, une nouvelle étude britannique selon laquelle il n'existe pas d'association entre, d'un côté, le vaccin rougeole-oreillons-rubéole, et, de l'autre, un « variant » d'autisme [autisme atypique avec régression, associé à des troubles intestinaux (« entérocolite autistique »)].
Ce travail (réalisé par Brent Taylor et coll., Londres) a porté sur 473 enfants autistes nés entre 1979 et 1998 (dont 195 cas d'autisme atypique). L'analyse des dossiers a porté principalement sur l'âge du début de la régression du développement chez les enfants et l'existence de troubles intestinaux ayant duré plus de trois mois ; ces troubles ont été interprétés en fonction de la vaccination rougeole-oreillons-rubéole.
Résultat : la proportion d'enfants présentant une régression de développement (25 %) ou des troubles intestinaux (17 %) n'a pas changé de façon significative (p = 0,50 et 0,47, respectivement) au cours d'une période de vingt ans à partir de 1979, période au cours de laquelle le vaccin est apparu au Royaume-Uni (1988).
En ce qui concerne le taux de troubles intestinaux et le taux de régression, on n'a pas trouvé de différence entre trois groupes d'enfants :
- ceux qui ont reçu le vaccin avant que les parents ne remarquent des troubles du développement ;
- ceux qui ont reçu le vaccin après l'apparition de ce type de troubles ;
- ceux qui n'ont pas été vaccinés.
« Ces résultats constituent un nouvel argument contre l'implication du vaccin rougeole-oreillons-rubéole dans l'apparition de l'autisme », concluent les auteurs.

Le Quotidien du Mdecin