DEPUIS son arrivée aux Etats-Unis en 1999, le virus du Nil occidental (West Nile Virus), un flavivirus, est responsable d'épidémies saisonnières chez l'homme. La présentation clinique est très variable : maladie asymptomatique, syndrome grippal modéré, paralysie flasque, décès.
Le Colorado a enregistré 2 943 cas en 2003. Parmi les patients hospitalisés, il y a eu différents tableaux cliniques ; chez la majorité des patients hospitalisés dans trois centres d'Aurora, la plupart avaient une élévation de la lipase sérique. Ces patients avaient peu de signes ou de symptômes de pancréatite autres que des nausées et des vomissements. Les dosages de la lipase étaient demandés dans le cadre du bilan d'une élévation des transaminases à l'admission.
Plus précisément, entre le 1er juillet et le 30 novembre 2003, 17 patients hospitalisés à Aurora ont eu un dosage de la lipase sérique. Dans cette petite série, 11 patients (65 %) avaient une lipase élevée ; chez 24 %, la valeur avait au moins doublé. L'élévation était transitoire, avec normalisation en sept à dix jours.
La signification clinique des taux de lipase chez les patients infectés par le virus du Nil occidental n'est pas claire.
J. Batuello et coll. « New England Journal of Medicine » du 27 janvier 2005, pp. 420-421.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature