Etat, collectivités et organismes sociaux sont convoqués jeudi à l'Elysée pour tenter de sortir la France « de la spirale des déficits et de l'endettement ». Fin 2009, le chef de l'Etat avait souhaité la tenue de cette conférence sur les déficits publics pour « fonder un diagnostic partagé » sur les finances publiques. Plus récemment, lors de ses vœux au monde de la santé, il a évoqué la nécessité d’arriver à une «méthode» pour assainir les finances publiques. Dimanche dernier, le ministre du Budget, Eric Woerth, a souhaité que cette conférence permette d’édicter «des règles de finances publiques partagées par tous les acteurs».
Des pistes de solutions seront peut-être lancées jeudi, mais l'essentiel des décisions devrait être arrêté plus tard, lors d'une deuxième conférence, vraisemblablement en avril, après les élections régionales. S’agissant de la Sécu, le ministre du Budget et des Comptes publics a évoqué la possibilité de limiter la hausse des dépenses de l'assurance-maladie à 2% par an, au lieu des 3% prévus en 2010. Autre sujet susceptible d'être débattu jeudi lors de la conférence, qui se déroulera en grande partie à huis clos : l'inscription dans la Constitution, à l'instar de l'Allemagne, de l'obligation de revenir à l'équilibre budgétaire avec une date-butoir.
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