Le microbiote intestinal est certainement le plus étudié, dans de nombreuses pathologies digestives mais aussi dans l’obésité, la dépression, l’autisme. D’autres microbiotes (buccal, vaginal, cutané) génèrent de plus en plus de recherches.
Ce bouillonnement scientifique mais aussi médiatique impose une meilleure information des soignants mais aussi du public. Il est particulièrement important de préciser les conditions qui influencent la qualité des microbiotes, cela dès l’enfance, car on sait que des facteurs d’environnement jouent un rôle majeur dès la naissance, en particulier l’alimentation. Raison pour laquelle la campagne 2018 abordera aussi l’étude et la prise en charge des microbiotes dès les premiers jours de la vie.
16 villes, 3 types d’action
La campagne s’articulera autour des conférences-débats animées par des médecins (dans 16 villes françaises). Ces conférences seront accompagnées d’ateliers interactifs (microbiote de l’enfant, cuisiner selon son profil digestif, sophrologie et microbiote, conseils individualisés). Enfin, des rencontres seront organisées, dans toute la France, dans les officines partenaires. Des informations sur cette campagne et les inscriptions seront proposées sur un site dédié www.masantepasseparmesmicrobiotes.fr.
La revue des microbiotes
À côté de cette campagne, Pileje a souhaité s’associer à la « Revue de Microbiotes » en tant que partenaire institutionnel. Animée par onze experts représentant les disciplines concernées, elle a pour objectif d’informer les professionnels de santé sur l’actualité de la recherche sur les microbiotes. À travers ce partenariat, Pileje montre que l’information des soignants est aussi l’une de ses priorités.
(1) Conférence de presse organisée par Pileje
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