Le SML juge « aberrante » la dernière campagne de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) en faveur de la contraception. Dans le collimateur du syndicat, une affiche apposée dans le métro parisien, mettant en scène un jeune couple, et sur laquelle on peut lire : « ils avaient envie de changer de contraception, mais n’arrivaient pas à franchir le pas... jusqu’à ce qu’ils en parlent à une sage-femme ».
Pour le SML, « Marisol Touraine, par l’intermédiaire d’une agence d’état, cherche à opposer les professionnels de santé qui ont tous pour objectif de préserver la santé de leurs patients ». Il dénonce une campagne « inique », dont le seul but serait de « diviser les professionnels de santé », en ne ciblant que les sages-femmes.
Contacté par « Le Quotidien », l’INPES précise que cette campagne cible l’ensemble des professionnels de santé amenés à parler ou proposer des méthodes contraceptives, et pas uniquement les sages-femmes.
Tous les professionnels de santé sont visés
La communication la plus complète, publiée dans un certain nombre de journaux, invite les couples souhaitant changer de contraception, à s’adresser, dans l’ordre, à un gynécologue, à un médecin généraliste, à une sage-femme ou bien encore à un pharmacien. « Il existe de nombreux professionnels de santé qui sauront vous écouter, répondre à vos questions et vous guider », précise l’INPES.
L’Institut précise que cette campagne de communication générale est couplée à d’autres affiches, notamment présentes dans le métro, qui ciblent spécifiquement le gynécologue, le généraliste, la sage-femme, ou bien encore le pharmacien. « Le professionnel de santé, qu’il soit médecin, sage-femme, gynécologue ou encore pharmacien, est un bon interlocuteur pour engager une discussion sur la contraception et répondre à toutes les questions », précise l’INPES dans sa communication.
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