A quelques jours de la Journée internationale du cancer de l'enfant, un projet de banque biologique virtuelle nationale, Biocap, est lancé vendredi, avec l'objectif de faciliter la recherche sur les cancers pédiatriques, deuxième cause de mortalité chez l'enfant après les accidents. L'objectif de Biocap est de mettre à disposition des chercheurs une base de données nationale pour améliorer la connaissance des cancers de l'enfant et optimiser leur traitement, à la fois en efficacité et en qualité de vie, selon ses coordinateurs, Jacqueline Clavel, directeur de recherche Inserm, et Gudrun Schleiermacher, oncopédiatre à l'Institut Curie. Le projet est porté par la Société française de lutte contre les cancers et leucémies de l'enfant et de l'adolescent (SFCE) et bénéficie pour son démarrage d'un financement de l'association Enfants et Santé, à hauteur de 200.000 euros. Biocap centralisera toutes les informations utiles sur les échantillons biologiques (fragments de tissu tumoral, prélèvements de moelle osseuse) conservés dans les différents laboratoires en France. Elle bénéfice de l'existence d'un enregistrement national exhaustif et détaillé des cas de cancers de l'enfant. Les chercheurs pourront donc avoir accès à un maximum de données sur l'enfant, son cancer, sa prise en charge... Pour ses promoteurs, Biocap doit inciter les chercheurs à travailler davantage sur les cancers de l'enfant.
Une banque biologique virtuelle sur les cancers de l’enfant
Publié le 11/02/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature