LE PSORIASIS touche 5 % de la population ; étendu ou non, il altère la qualité de vie. Les patients se sentent souvent « rejetés » souligne Mme Michèle Corvest, présidente de l'Association française pour la lutte contre le psoriasis. « Il faut redresser l'image du psoriasis », indique le Pr Gérard Lorette.
Quarante-cinq pour cent des patients ne se soignent pas. Les raisons sont diverses : le psoriasis est peu étendu, le patient « s'est habitué à vivre avec la maladie »... Le découragement est également à la base du renoncement. La chronicité impose un traitement quotidien pendant plusieurs mois, plusieurs années, avec des schémas complexes. Des résultats se maintenant dans le temps sont toujours espérés... mais difficiles à réaliser. La peur des effets secondaires est également présente, chez des patients porteurs d'une « maladie visible » mais en bonne santé.
Le regard des autres.
Le problème majeur des patients atteints de psoriasis est le regard des autres et la rapidité d'action des traitements sur les symptômes est capitale, d'autant plus si la maladie est apparue tardivement. Enfin, « la faisabilité du traitement est un élément primordial de l'observance », souligne Michèle Corvest et la commodité du traitement, son temps d'application, sa forme galénique doivent être compatibles avec la vie quotidienne... « Un paramètre pas toujours perçu par les médecins. »
En traitement topique, les deux principes actifs les plus utilisés dans le traitement du psoriasis sont les dermocorticoïdes et les analogues de la vitamine D dont le chef de file est le calcipotriol. Leurs mécanismes d'action diffèrent : les corticoïdes, tel le dipropionate de bêtaméthasone, agissent sur le processus inflammatoire alors que le calcipotriol régularise la différenciation des kératinocytes. Leur prescription simultanée correspond à une pratique très répandue. Mais un tel protocole, nécessitant deux applications par jour, diminue le bénéfice thérapeutique car il affecte l'observance des patients.
Les Laboratoires Leo Pharma ont réussi à associer dans une même formulation le calcipotriol au dipropionate de bêtaméthasone. Un exploit, les deux constituants étant incompatibles au niveau galénique.
Cette innovation galénique brevetée a donné naissance à Daivobet (calcipotriol 50 μg, bêtaméthasone 0,500 mg (sous forme de dipropionate de bêtaméthasone 0,643 mg). Sa forme pharmaceutique est une pommade.
Une seule application par jour.
Les études cliniques menées avec Daivobet à une seule application par jour ont souligné la synergie de l'association de ces deux principes actifs se manifestant par une grande rapidité d'action, une efficacité supérieure à celle de chacun des deux principes actifs utilisés en monothérapie. Ces caractéristiques ont conduit à recommander Daivobet en traitement d'attaque du psoriasis pendant une durée de quatre semaines. Dès la première semaine, Daivobet réduit significativement le score Pasi de plus de 40 %. Les patients sont soulagés dès les premiers jours de traitement de leurs principaux symptômes.
La tolérance de Daivobet, sa commodité d'emploi (une seule application par jour) sont appréciées. Tous ces éléments favorisent une meilleure observance et concourent à améliorer sensiblement la qualité de vie des patients.
Conférence-débat organisée par les Laboratoires Leo, animée par le
Dr Alain Ducarteret avec, parmi les intervenants, le Pr Jean-Paul Ortonne (Nice), le Pr Gérard Lorette (CHU, Tours), le Dr G. Dubuisson-Touboul, Mme Michèle Corvest (présidente de l'Afplp). Conférence reliée en direct à
25 centres français, réunissant plus de 1 000 dermatologues.
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