DEPUIS le début des années 1800, surviennent régulièrement sur les plages de Floride et du Canada des « marées rouges », liées à la prolifération d'une algue microscopique : Gymnadinium brève. Dans l'eau de mer, les toxines des algues peuvent causer le décès de nombreuses espèces de poissons et de coquillages. Échouées sur le sable, les algues libèrent leurs toxines qui se dispersent dans l'air et peuvent causer, chez les habitants du voisinage, des irritations des yeux, des muqueuses, de la langue et des lèvres.
Au cours d'une première phase, les chercheurs de l'Institut national de la santé environnementale ont identifié différentes toxines potentiellement actives chez l'homme. Dans un deuxième temps, ils ont découvert deux antitoxines, l'une synthétique, la bêta naphtoyl brevotoxine, l'autre naturelle, synthétisée par l'organisme humain en réponse à l'exposition toxique. Utilisés chez des moutons, ces deux composants ont permis de lutter efficacement contre les effets des toxines de l'algue sur le système respiratoire en majorant la vitesse de la clairance respiratoire muqueuse.
Ce bon résultat a fait imaginer aux chercheurs une application de ces découvertes chez l'homme : pour le Dr Daniel Baben, « ces antitoxines pourraient être testées chez les enfants souffrant de mucoviscidose afin d'améliorer leur capacités respiratoires en majorant leur activité cillaire indispensable à l'élimination du mucus et des bactéries colonisant le tractus respiratoire ».
Une algue offre un espoir thérapeutique
Une antitoxine contre la mucoviscidose
Publié le 09/01/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7662
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