LA 600 SUPERSPORT est l'objet d'une lutte acharnée entre constructeurs. Marché oblige. Chacun lance un missile aux performances inavouables, mais aussi de plus en plus radical. Parmi les combattants donc, l'un sort du lot, Triumph. Sa 600 se nomme Daytona. Et pour performante qu'elle soit elle apparaît moins exclusive que ses concurrentes. Ce qui, tout compte fait, en usage quotidien, apporte un certain confort.
Cette Daytona-là est taillée à coups de cutter. Les lignes sont brisées, les angles saillants. Ce qui ne va pas sans rappeler certaines VFR ou FJR. Par rapport à son aînée, la TT 600, elle a gagné en hargne et en rigidité. Il est vrai qu'elle pousse très fort, surtout au-delà de 6 000 tours. Les reprises, les accélérations sont violentes. Elles peuvent même surprendre en sortie de virage. Courbes dans lesquelles elle s'inscrit sans difficulté, suivant la trajectoire choisie par son pilote.
Moins typée que les autres, disions-nous, elle rend la vie plus facile. Par son freinage, certes puissant et mordant, mais qui n'inspire pas les craintes d'un blocage trop facile les jours de pluie. Par son amortissement, un peu plus souple que d'autres, qui évite à l'équipage les séances de trépidation sur route. Enfin, par sa facilité relative, qui autorise les parcours urbains.
Par rapport aux autres 600 supersport, nées pour la piste, la Daytona offre un usage plus ouvert... tout en sortant les dents sur circuit.
Quelques chiffres
4 cylindres en ligne.
Cylindrée : 599 cc.
Puissance : 112 cv à 12 750 tr/min.
Poids :165 kg.
Hauteur de selle :830 mm.
Prix : 9 999 euros.
POUR
Motorisation
Freinage
Facilité
CONTRE
Moins sportive (pour la catégorie)
Prix
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