Les planaires pourraient nous inspirer des pistes pour découvrir le secret de l’immortalité. Ces vers plats étonnent les scientifiques pour leurs capacités apparemment sans limites à se régénérer. Il existe des planaires qui se multiplient par scissiparité et d’autres par reproduction sexuelle. Les deux sont capables de régénérer muscles, peau, tube digestif et tissu nerveux de manière permanente.
Il semble, selon Aziz Aboobaker et coll. (Université de Nottingham) que chez les planaires sexués, l’activité du gène de la télomérase s’accroît au fil du temps. Ce qui est inverse aux connaissances que l’on en a dans le genre humain depuis le prix Nobel de 2009 : la télomérase est une enzyme qui maintient en bon état les télomères ; avec le temps, l’activité de la télomérase se réduit, les télomères raccourcissent et les cellules vieillissent.
Les planaires sexués ou asexués sont capables de maintenir la longueur de leurs télomères tout au long de leur vie. Certains par l’activité de la télomérase et d’autres sans impliquer cette enzyme, par un moyen qu’il va falloir découvrir.
« Proc Natl Acad Sci », 27 février 2012.
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