Une équipe américaine (Geert-Jan Boons et coll.) rapporte des résultats encourageants avec un candidat vaccin dans un modèle murin de cancer mammaire. Ce vaccin cible la glycoprotéine MUC1 de surface cellulaire. Comme les humains, le modèle murin développe des tumeurs qui surexpriment MUC1. La glycoprotéine MUC1 associée aux cellules tumorales se distingue de celle des cellules saines par une chaîne d’hydrates de carbone plus courte. De nombreux cancers (sein, pancréas, ovaire, myélome multiple) expriment MUC1 avec une chaîne de carbohydrates plus courte dans plus de 90 % des cas.
Ce vaccin testé chez la souris a permis de réduire de 80 % la taille des tumeurs.
Après ces travaux chez la souris, les chercheurs testent l’efficacité de leur vaccin contre des cellules cancéreuses humaines en culture. Des essais cliniques de phase I pourraient être entrepris en 2013.
« Proc Natl Acad Sci USA », édition en ligne.
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