Des Américains ont mis au point une technique plus performante que le classique caryotype pour le diagnostic des causes génétiques des morts fœtales in utero (MFIU). Près de 40 % d’anomalies supplémentaires seraient détectées grâce à cette méthode, d’après les National Institutes of Health promoteur de l’étude. Cette biopuce permettrait de détecter des délétions et des duplications non visibles avec le caryotype. Celui-ci est en effet moins fiable dans les morts fœtales, car il requiert des cultures cellulaires rendues aléatoires.
87% des anomalies détectées
Les chercheurs sous la coordination du Dr Uma Reddy ont testé le dispositif sur 500 cas de MFIU. La biopuce a détecté des anomalies dans 87 % des cas, par rapport à 70 % pour le caryotype. De plus, davantage d’anomalies génétiques (29,9 %) ont été retrouvées.
L’analyse par biopuce permet parfois de révéler des anomalies génétiques portées par les parents, asymptomatiques mais augmentant le risque de MFIU. « La découverte de ces anomalies génétiques pourrait permettre d’améliorer la prise en charge des grossesses futures », précisent les auteurs.
New England Journal of Medicine, publié le 6 décembre 2012.
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