Virus ou bactéries ? Face à un état septique, la distinction entre origine virale ou étiologie bactérienne reste une gageure et pour le moment aucun test biologique ne permet de trancher avec certitude. La donne pourrait changer d’ici quelques années, comme le laisse espérer une étude publiée ce mercredi dans la revue Science Translational Medicine.
Ce travail décrit les performances d’un test sanguin expérimental qui identifie sept gènes dont l'expression se modifie pendant une infection, avec des évolutions variables selon la nature de l’infection. Testé chez des enfants septiques, ce test a permis d'étiqueter de façon fiable la nature de l'infection dans 96 cas .
Pour les auteurs, ce test pourrait à terme aider les praticiens à discriminer infections bactériennes et virales et permettre ainsi de mieux cibler les prescriptions d’antibiotiques. Cependant d’autres essais cliniques plus étendus sont nécessaires « avant que ces résultats puissent être mis en œuvre en pratique clinique ». Autre chalenge avant que ce test puisse être commercialisé, il devrait être réalisable en une heure contre quatre à six heures actuellement. Enfin, « le test devra aussi être bon marché pour encourager une utilisation généralisée », soulignent les auteurs.
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