Après polype colique

Un test de risque de cancer

Publié le 13/12/2012
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BASÉ sur l’âge du patient et le marquage par histochimie de la progastrine (une protéine impliquée dans la cancérogenèse colique) dans des polypes hyperplasiques, ce test, établi à partir d’une étude clinique rétrospective toulousaine, permet de prédire, avec de très bonnes sensibilité et spécificité, la survenue de tumeurs chez des patients ayant été opérés de leurs polypes.

Alors que ces polypes hyperplasiques, les plus fréquents, sont considérés comme bénins, 100 % des patients qui présentaient des taux élevés de progastrine ont développé dans les deux à dix ans au décours de la résection chirurgicale des adénomes précurseurs de cancers colorectaux. À l’inverse, quand les patients n’exprimaient pas ou peu la protéine, aucune lésion n’apparaissait dans les deux ans suivant l’intervention. Pour le test soit validé en routine, ce travail, qui fait l’objet d’un dépôt de brevet par INSERM Transfert, devrait inclure un plus grand nombre de sujets.

* Catherine Do, Claudine Bertrand, Julien Palasse, Marie-Bernadette Delisle, Arthur Shulkes, Elizabeth Cohen-Jonathan-Moyal, Audrey Ferrand, Catherine Seva. Cancer Prevention Research, publication en ligne. http://dx.doi/org/10.1158/1940-6207.

 Dr B. B.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9206