ALTERNATIVE à la biopsie qui détecte des signes de souffrance tissulaire, trois biomarqueurs présents dans les urines de receveurs d’un greffon rénal permettraient de repérer, voire de prédire, un syndrome de rejet du greffon.
Ces trois biomarqueurs ont été identifiés à partir de l’analyse d’échantillons urinaires de 485 receveurs d’un greffon rénal*, suivis du jour de la transplantation à un an. Le rejet, repéré sur les urines, étant confirmé par la biopsie. Les biomarqueurs sont constitués de deux ARN messagers actifs dans l’encodage de protéines impliquées dans le rejet, ainsi que d’un autre ARN non codant. Un seuil de présence de ces marqueurs indicateur de rejet a été défini.
Cette signature, de rejet, a été confirmée sur une autre cohorte. Des épisodes de rejet pourraient ainsi être prédits dès 20 jours avant leur survenue, sur des modifications des biomarqueurs urinaires donc, confirmées par la biopsie, ce qui permettrait d’adapter les doses d’immunomodulateurs et d’éviter le rejet.
Une étude multicentrique de grande envergure, conduite par le même Consortium, Clinical Trials in Organ Transplantation, devrait confirmer la pertinence du dépistage urinaire.
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