À l’IHU Imagine (université Paris V- Descartes), Claude Griscelli invoque un temps d’avance pour expliquer le succès. « Cela fait quinze ans que je pense à ce type de projet. Lorsque j’étais encore à la tête de l’Inserm, nous avions donné trois millions d’euros à l’Institut neurosciences et Imagine, le projet de Necker. » L’intégration recherche-soin, l’obtention d’une masse critique sont aujourd’hui des objectifs incontournables. Aux États-Unis, la recherche dispose certes de budgets importants. Mais les Américains se heurtent à de nombreux obstacles pour intégrer recherche et soins.
Dans cinq ans, quels seront les critères pour évaluer le succès ou l’échec de l’Institut ? « La réussite passe par l’intégration de huit à dix équipes extérieures, répond Claude Griscelli. Nous manquons de compétences sur les cellules souches, en neurosciences, en biologie du développement. Il s’agit aussi de faire naître un esprit d’équipe. » La construction d’un nouveau bâtiment construit par Jean Nouvel répond à cet objectif. Nous devons enfin organiser un enseignement international en anglais associant enseignement de haut niveau et recherche. L’aventure continue.
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