IL N’Y A PAS de mal à se faire plaisir. Alors, pourquoi ne pas rouler dans un coupé-cabriolet ? Partant de ce principe, Renault décline une version CC de la Mégane plutôt accorte. Bien plus attrayante en tout cas que la génération précédente, qui s’accommodait plus ou moins bien des contraintes esthétiques liées au mécanisme de repliement du toit.
Sa longueur, supérieure de 13 cm à celle de son aînée, lui donne une allure plus svelte, notamment en configuration coupé. Et son beau toit en verre repliable en 21 secondes lui confère une touche de prestance supplémentaire.
La Mégane CC accède au grade supérieur en termes de qualité perçue et de style. Elle est devenue une femme fatale. Elle reprend bien sûr la planche de bord de la berline, en ajoutant quelques détails de finition bienvenus. Bien calés dans les sièges enveloppants, conducteur et passager peuvent à loisir profiter pleinement de la route ou du paysage.
À l’arrière, cela n’étonnera personne, l’espace est plus réduit. Cela énoncé, on peut voyager sans avoir les genoux dans le menton. Le coffre à « géométrie variable » selon la formule choisie, coupé ou cabrio, suffit à loger les bagages de deux personnes. Au-delà, c’est une autre paire de manches.
Assemblée à l’usine de Douai, la Mégane CC est livrable, en option, avec une boîte double embrayage baptisée EDC (DSG chez Audi) associée au moteur 110 cv diesel. Les versions 130 cv essence et diesel ainsi que la 160 cv diesel offrent un surplus d’agrément. Cela dit; les moteurs de base ne sont nullement anémiques. Loin s’en faut.
Bien équipée, dotée d’une suspension souple, la Mégane CC est une enjôleuse. Pas une délurée. Un rôle que la GT assume volontiers sans se faire prier. A chacun son style et sa méthode de séduction.
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