Livres
En 1991, Gilles Paris avait publié un premier roman, « Papa et maman sont morts », qui est actuellement en cours d'adaptation cinématographique. Le héros de sa nouvelle fiction est encore un enfant, un garçon de neuf ans qui s'appelle Icare mais que tout le monde surnomme Courgette, à l'exemple de sa mère.
Celle-ci n'apparaît que fort peu dans le roman, comme l'ombre d'une femme abandonnée par son mari et qui, depuis un accident de voiture qui l'a rendue infirme, boit trop de bière, passe son temps à regarder la télévision et ne s'occupe de son fils que pour lui crier après et le frapper : car un jour où il s'ennuyait, le garçon a trouvé un revolver dans sa chambre de sa maman et l'a tuée, sans le faire exprès.
Placé dans une maison d'accueil avec d'autres gamins dont la garde a été retirée à leurs parents, quand ils ne sont pas morts, il va faire l'apprentissage d'une autre vie où l'amitié, voire les prémices de l'amour, les relations avec les adultes restent marquées par les premières années de son existence.
Ecrit à la première personne par Courgette, cette « autobiographie » est loin de jouer sur le misérabilisme, au contraire ; elle fait chavirer les drames et les pleurs des enfants en éclats, de rire ou d'émotion.
Editions Plon, 227 p., 15 euros
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature