«ENTRE les périodes de perturbations, le temps plus ensoleillé, avec des températures plus élevées, permettra une production et une très forte dispersion des pollens d'arbres. Le risque allergique d'exposition aux pollens sera très élevé sur la zone méditerranéenne et élevé sur le Midi-Pyrénées. Partout ailleurs, il pourra être localement moyen», indique le bulletin allergo-pollinique édité le 2 mars par le Rnsa. «Pour les pollens d'aulne, de peuplier et de frêne, le risque allergique sera faible à localement élevé au sud d'une ligne Nantes-Strasbourg. Plus au nord, le risque restera plutôt faible. Attention aux pollens de bouleau qui font leur apparition localement en Rhône-Alpes et en Midi-Pyrénées; il seront plus présents vers le 15 mars. La vigilance s'impose», poursuit le bulletin.
•Floraison
La floraison concerne :
– Nord-Ouest : noisetier, aulne, frêne, peuplier, cyprès ;
– Sud-Ouest : cyprès, frêne, noisetier, peuplier, saule, aulne, bouleau, charme ;
– Est : noisetier, aulne, saule ;
– Rhône-Alpes : cyprès, aulne, noisetier, saule ;
– Méditerranée : cyprès.
•Nord
Le risque allergique est moyen (3) à Amiens, à Paris, à Rouen, à Troyes (où le cyprès domine devant l'aulne) et à Reims, à Saint-Quentin et à Strasbourg (où l'aulne domine devant le cyprès). Le risque est faible (2) à Lille et Saint-Omer.
Le relevé n'a pas commencé à Caen, à Metz et à Nancy.
• Ouest
Le risque allergique est moyen à Cholet, à Orléans et à Poitiers, dans lesquelles le taxon dominant est le cyprès, suivi de l'aulne.
Il est faible (2) à Dinan, à La Rochelle et à Nantes et très faible (1) à Rennes et à Saint-Brieuc.
Le relevé n'est pas commencé à Angers, à La Ferté-Macé, à La Roche-sur-Yon, à Le Mans, à Pontivy et à Tours. Le site d'Angoulême est en cours d'installation.
•Centre-Est
Là encore, le risque est moyen dans trois villes (Besançon, Chalon-sur-Saône et Dijon), dans lesquelles le cyprès est le taxon dominant, suivi de l'aulne à Chalon-sur-Saône et à Dijon et du noisetier à Besançon.
Le risque est faible à Aurillac et à Nevers.
Le relevé n'est pas commencé à Clermont-Ferrand, à La Bourboule, à Mâcon et à Montluçon.
•Rhône-Alpes
Cyprès, puis aulne : telle est la situation à Chambéry et à Lyon (ici : données sur trois jours), où le risque allergique est moyen.
A Saint-Etienne (noisetier puis aulne), le risque est faible. Le relevé n'a pas encore commencé à Annecy, à Annemasse, à Grenoble et dans le Roussillon.
• Sud-Ouest
Dans cette zone, deux villes enregistrent un risque allergique élevé (4) : Castres et Perpignan. Dans ces deux villes, le tiercé est : cyprès, aulne et frêne.
A Millau, Toulouse (cyprès, puis aulne) et à Périgueux (aulne, puis cyprès), le risque est moyen. Il est faible à Bordeaux et à Pau (aulne, cyprès). Le site de Bayonne est en cours d'installation, le relevé n'est pas commencé à Font-Romeu. • Méditerranée
Dans cinq villes, le risque allergique est très élevé (5) : Aix-en-Provence, Avignon, Montpellier, Nîmes et Toulon. Dans tous ces sites, le risque est très élevé pour cyprès, taxon dominant ; le frêne y est en deuxième position partout sauf à Avignon (troisième position).
Ailleurs, le risque allergique est :
– élevé à Marseille (cyprès, frêne) et à Nice (cyprès, aulne) ;
– moyen à Ajaccio (cyprès, aulne) ;
– faible à Gap (cyprès, noisetier) ;
– très faible à Briançon.
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