Un rétrovirus, qui se serait inséré dans le génome humain il y a des milliers d’années, pourrait bien être responsable de certains cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Cette découverte pourrait indiquer une voie de recherche pour un traitement.
À côté des 20 % de cas reconnus comme d’origine génétique, les 80 % restants semblent apparaître de manière sporadique. C’est dans ces formes sporadiques qu’Avindra Nath et coll. (Johns Hopkins University School of Medicine, États-Unis) trouvent la présence d’un rétrovirus, après avoir examiné le cerveau de personnes décédées après une SLA et en comparant avec des cerveaux de personnes mortes pour d’autres raisons.
C’est l’application d’une PCR qui a révélé la présence de rétrovirus. Selon leurs constatations, ces rétrovirus ne semblent plus contagieux.
« Annals of Neurology », 2 mars 2011.
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