« Le Monde » a publié dans son édition du 25 juin les grandes lignes d'un rapport signé du Pr Domitien Debouzie, président de l'université Claude-Bernard (Lyon-I). Ce rapport d'étape de la commission pédagogique nationale pour la réforme de la première année des études de santé (rendue commune à quatorze professions) ne dissimule pas les difficultés d'une telle entreprise.
D'abord, parce que les formations, la pédagogie et les modes de sélection des différentes professions sont très divers. Ensuite, l'arrivée des psychomotriciens, ergothérapeutes, orthophonistes, podologues, etc., sur les mêmes bancs que ceux des futurs médecins, dentistes et pharmaciens impliquerait le triplement des effectifs actuels (33 000 élèves) des facultés de médecine et de pharmacie. Alors, que propose la commission ? Outre le télé-enseignement et la délocalisation de certains cours qui résoudraient le problème des locaux, le rapport avancerait une quinzaine de propositions. L'année universitaire serait divisée en deux semestres. Le premier viserait à présenter chacune des quatorze professions concernées ainsi que des enseignements de sciences humaines et sociales, d'anatomie et de physiologie et de génétique. Les étudiants choisiraient ensuite entre matières scientifiques et sciences humaines et sociales pour le second semestre. En fin d'année, chaque corps de métier aurait son propre concours, libre aux étudiants d'en passer autant qu'ils le souhaitent. Enfin, les titulaires d'un mastère ou d'une licence pourraient être admis directement sur dossier.
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