Si c'était à refaire, un quart des praticiens hospitaliers (PH) ne choisiraient pas l'hôpital public pour exercer leur art. C'est ce que révèle une enquête réalisée cet automne par l'INPH (Intersyndicat national des praticiens hospitaliers) à propos de l' « Attractivité des postes hospitaliers ». 1 094 médecins ont rempli et renvoyé le questionnaire que leur a adressé l'organisation, ce qui représente un échantillon de quelque 5 % de l'ensemble des PH.
En dépit de leurs regrets, les praticiens hospitaliers restent à l'hôpital en grande partie à cause de leur attachement au service public (30,5 % d'entre eux) et au travail en équipe (23 %).
Pour 83,2 % des PH, les jeunes médecins qui font carrière à l'hôpital public ne sont pas en nombre suffisant et le manque d'enthousiasme des nouvelles recrues à intégrer les rangs du service public hospitalier s'explique par la faible attractivité du secteur par rapport au privé (23,3 % des réponses), ainsi que par la dévalorisation de l'image de l'hôpital (16,2 %).
Seuls 8,9 % des PH pensent que l'insuffisance des salaires proposés explique la désaffection des jeunes. Pour eux-mêmes, d'ailleurs, quand on leur demande d'évoquer leurs motifs d'insatisfaction professionnelle, les praticiens ne placent le niveau de salaire qu'au quatrième rang, loin derrière « les conditions matérielles d'exercice » (36 % les jugent pesantes), les horaires (17 % en souffrent), les rapports avec l'administration (pénibles pour 16,4 %).
Un quart des PH regrettent d'avoir choisi l'hôpital
Publié le 13/12/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7031
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