Le psychiatre palestinien Eyad El-Sarraj, 66 ans, recevra le 28 janvier, au Parlement suédois, le prix Olof Palme « pour sa lutte infatigable pour le bon sens, la réconciliation et la paix » entre Palestiniens et Israéliens. Il a accueilli comme « une bonne surprise » l’annonce de cette distinction créée à la mémoire du Premier ministre suédois assassiné en 1986 et accompagnée d’une dotation de 75 000 dollars (56 000 euros).
Réfugié originaire de Beersheva, aujourd’hui au sud d’Israël, Eyad El-Sarraj a fait ses études à Alexandrie et à Lille et a été en 1977 le premier psychiatre à exercer à Gaza, où il a fondé en 1990 le Programme pour la santé mentale de Gaza, une ONG destinée à soigner les troubles mentaux des enfants, des femmes et des victimes de violence. Il a « mis au jour l’influence destructrice de la répression sur la santé mentale », estime le Fonds pour la mémoire d’Olof Palme.
« Ce prix, a déclaré le lauréat, me donne de l’espoir et m’encourage à continuer à lutter pour défendre les victimes des violations des droits de l’homme en Palestine, que ce soit de la part de l’Autorité palestinienne ou d’Israël, et de travailler pour la justice et la paix. »
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