La 61e ASSEMBLÉE mondiale de la santé, qui s'est achevée samedi dernier, a enregistré, avec 2 704 représentants de 190 pays, une participation record. Parmi les principales résolutions adoptées, l'Assemblée a approuvé un plan d'action de six ans pour lutter contre les maladies non transmissibles, qui constituent aujourd'hui la principale menace pour la santé. En 2005, elles ont été à l'origine de 60 % des décès dans le monde, soit 35 millions.
Les délégués ont également appelé l'OMS à intensifier ses activités de lutte contre l'usage nocif de l'alcool, cinquième facteur de risque de décès et d'incapacité dans le monde. Une stratégie mondiale devrait être présentée en 2010.
Les ministères de la Santé des États membres sont appelés à élaborer des mesures en vue de lutter contre les effets sur la santé du changement climatique : promotion de projets, meilleure connaissance des effets.
Les efforts devront être intensifiés contre les mutilations sexuelles féminines (actions éducatives et communautaires, cadre législatif, lois, soutien aux victimes), en faveur de la vaccination (élargissement de la couverture vaccinale, mise au point de nouveaux vaccins) et de la santé des migrants.
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