Après le décès de 4 personnes en réanimation en août 2010 à cause de l’aspergillus, l’hôpital Nord de Marseille avait lancé un audit d’experts. Ils proposent, au-delà des causes multifactorielles, la mise en place d’un plan de sécurisation du service et de l’hôpital dans son ensemble.
Au total, 8 cas d’aspergillose ont été diagnostiqués en 2010. Les premiers cas sont apparus deux mois après l’ouverture de la réanimation en février 2010, les autres en août. Des mesures ont été prises, comme la fermeture de certains box, ou l’augmentation de la fréquence des prélèvements de recherche d’aspergillus, et maintenues jusqu’à aujourd’hui. Selon les résultats de l’audit, rendus publics ce jeudi, il n’y a pas une seule cause à cette contamination mais un ensemble de facteurs dont il faut tenir compte.
Sur cette base, l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a commencé à mettre en œuvre dès janvier un plan d’action qui s’articule autour de trois axes (matériels de recyclage de l’air, protocole de prévention et de suivi des patients, travaux d’adaptation des locaux). Et le dépistage systématique des patients se poursuit, à l’entrée puis deux fois par semaine pendant leur séjour.
L’AP-HM précise qu’il n’y a plus aucun nouveau cas de contamination à l’aspergillus et qu’elle a intenté une action en justice pour déterminer maintenant les responsabilités des uns et des autres.
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