Les 4 à 5 millions de victimes annuelles de violences physiques ou d'atteintes aux biens disposent, depuis le 23 octobre, d'un numéro de téléphone Azur (prix d'une communication locale), le 0.810.09.86.09.
Animé par dix écoutants professionnels, des travailleurs sociaux de formation, ce service de l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (INAVEM)* est disponible, de manière anonyme si l'appelant le souhaite, du lundi au samedi, de 10 heures à 22 heures. Il bénéficie d'un crédit de fonctionnement de 4,5 millions de francs par an de la Justice.
L'INAVEM, créé en 1986, s'appuie pour accomplir sa mission avec ce nouveau dispositif, comme par le passé, sur son réseau de 150 associations françaises, qui répondent aux sollicitations de quelque 150 000 victimes chaque année. Dans les cas de vol ou de cambriolage, un ou deux entretiens suffisent en général à régler les problèmes. En revanche, en cas de brutalités physiques, le mouvement associatif a recours à des démarches d'accompagnement et de suivi, caractérisées par un soutien psychologique, ainsi qu'à une aide juridique tout au long de la procédure judiciaire. L'INAVEM se réjouit de ce que la loi sur la présomption d'innocence du 15 juin 2000 ait apporté aux citoyens ayant subi une agression un statut de victime. La législation prévoit que le parquet peut requérir l'intervention d'une association pour secourir une personne violentée, tandis que le juge saisi d'une affaire doit fournir régulièrement des informations au plaignant, en vue d'aboutir à un procès dans « des délais raisonnables ».
* Tél. 01.41.83.42.00.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature