Si le nombre de malades traités pour cancer a augmenté de 12 % par rapport à 2005, celui des patients bénéficiant d’une chimiothérapie s’est accru de plus de 24% dans le même temps. Tel est le principal constat établi par l’Institut National du Cancer dans son rapport sur la « situation de la chimiothérapie en 2010 ». Pour l’Inca, cette augmentation s’explique notamment par le fait que la chimiothérapie est devenue un traitement de référence pour de nombreux cancer. Parallèlement, les molécules disponible se sont multipliée : de 2004 à juillet 2010, 30 nouvelles molécules ont obtenu une première autorisation de mise sur le marché en oncologie, parmi lesquelles près de la moitié appartiennent aux nouvelles classes de molécules ciblées sur un phénomène biologique.
Autre enseignement de ce travail : cinq pathologies cancéreuses (digestif, sein, poumon, gynécologie et hématologie) représentent à elles seules près de 78% des chimiothérapies réalisées en 2009.
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