L'OSTEOPOROSE concerne 3 millions de femmes ménopausées en France, - une sur deux après l'âge de 60 ans. Les hommes sont également concernés – un sur cinq – par cette maladie à l'origine de 130 000 factures par an. Une maladie osseuse «sournoise» et souvent ignorée. Or ses répercussions en termes de qualité de vie – elle peut conduire à la dépendance – et de mortalité sont importantes. En agissant tôt, on peut les éviter. C'est ce que veut faire savoir la campagne mondiale organisée à l'initiative de la Fondation internationale contre l'ostéoporose (IOF). La Fondation a développé un nouveau test rapide que le Groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses (GRIO) lance en France à l'occasion de la Journée mondiale célébrée le 20 octobre. Il permet de connaître les facteurs de risques individuels en moins de deux minutes. L'identification précoce de ces facteurs peut permettre au médecin de mettre en place une stratégie de prévention, d'organiser une surveillance adaptée ou de mettre en route un traitement efficace lorsque le risque est élevé. Le test se présente sous forme d'un dépliant sur lequel figurent 19 questions simples dont la réponse aide chaque patient à évaluer son statut osseux. Le questionnaire se divise en deux parties. La première, intitulée « Ce que vous ne pouvez pas changer », porte sur les antécédents familiaux, les facteurs cliniques personnels (âge, taille, poids, âge des règles, de la ménopause.
La seconde partie, « Ce que vous pouvez changer », concerne essentiellement le style de vie et le régime alimentaire (alcool, tabac, activité physique, consommation de produits laitiers, activités extérieures pour l'ensoleillement).
A la fin du test, il est conseillé aux patients de le montrer à leur médecin qui décidera si une densitométrie est nécessaire. Le 20 octobre, dans plus de 20 villes en France, les professionnels vont se mobiliser pour dépister et expliquer les facteurs de risque. La liste des villes, de même que le programme des manifestations et le test sont disponibles sur le site : www.grio.org.
> Dr L. A.
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