Bronchopneumopathie chronique obstructive

Un nouveau souffle à l’horizon 2011

Publié le 02/07/2010

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Onbrez® Breezhaler®, est un nouveau bronchodilatateur bêta-2 agoniste de longue durée d’action indiqué dans la BPCO. Il représente pour Novartis le chef de file d’un futur portefeuille de médicaments en une prise par jour.

Crédit photo : ©BSIP/DOCSTOCK/SICHTWANDEL

Si le VEMS est l’examen clé pour évaluer la gravité de la BPCO, la distension thoracique reflète davantage la symptomatologie du patient. La distension thoracique est, en effet, à la source de la dyspnée, elle-même responsable d’une diminution de l’activité, d’un déconditionnement physique aboutissant à une altération importante de la qualité de vie. Le Pr Thomas Similowski, (Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris) précise : "il existe un lien direct entre distension thoracique et handicap et cette distension est présente très précocement dans l’histoire de la maladie » Elle peut être améliorée par les bronchodilatateurs. La commercialisation en 2011 d’Onbrez® Breezhaler® (indacatérol) permettra pour la première fois d’associer une bronchodilatation prolongée sur 24 heures et un délai d’action de 5 minutes après une seule inhalation quotidienne . Cette nouvelle molécule a montré sa capacité à améliorer significativement la fonction pulmonaire par rapport au placebo et cliniquement pertinente par rapport aux ß-2 mimétiques et aux anticholinergiques de longue durée d’action. L’indacatérol comparativement au placebo améliore le VEMS de 180 ml/s et entraîne une réduction significative instantanée de la distension dès le début du traitement. La capacité inspiratoire de repos est augmentée de façon significative par rapport au placebo et à un bêta2-mimétique de référence. Conséquence : une amélioration nette de la dyspnée. D’où une réduction significative du recours aux bêta-2 mimétiques de courte durée d’action. Dès le premier jour de traitement, la tolérance à l’effort progresse ce qui permet aux patients de renouer avec leurs activités quotidiennes. La tolérance, notamment cardiaque est bonne ; on note des toux très transitoires immédiatement après l’inhalation qui ne compromettent pas la poursuite du traitement.

D’après « Les Universités en respiratoire » organisées par Novartis

Dr Laurie Danjou