AMENÉ à se prononcer sur un nouveau programme de santé publique européen, le Parlement de Strasbourg a réclamé un budget plus élevé que celui qu’envisageaient les États membres, et ajouté de nouveaux objectifs au programme.
Tout en s’inscrivant dans la continuité des programmes européens de prévention des grandes maladies, d’information sanitaire et d’amélioration des soins et des structures de santé, le programme prévoit de «réduire les disparités entre les systèmes de santé des pays membres» et d’encourager les synergies. Il entend «améliorer la communication avec les citoyens en matière de santé», avec la réalisation de sites Internet sur le sujet, et la production et la distribution de publications et reportages audiovisuels sur la santé, destinés aux médias, notamment aux télévisions des pays membres.
L’Union européenne souhaite encourager la participation des associations d’usagers aux processus d’élaboration des politiques de santé.
Le programme, doté d’un montant annuel de 200 millions d’euros jusqu’en 2013, veut encourager la coopération sanitaire transfrontalière, et propose de nombreuses mesures globales ou ponctuelles, comme l’élaboration de règles de fonctionnement précises pour les sites Internet « santé » s’adressant au grand public, le soutien à la recherche sur les médecines complémentaires ou des études sur les dépendances causées par certains médicaments.
Présenté le 16 mars à Strasbourg par un parlementaire médecin grec, le Pr Antonios Trakatellis, le texte été adopté par une très forte majorité de députés.
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