L’ALLERGIE EST aujourd’hui au 4e rang des maladies mondiales selon l’OMS. On estime que la rhinite allergique affecte un quart (24 %) de la population européenne, ce qui représente près de 94 millions de personnes atteintes de rhinite allergique chaque année. En France, la proportion d’allergiques est la même : une personne sur quatre souffre d’allergie. Les symptômes de la rhinite allergique sont représentés par la triade : éternuement, prurit nasal, rhinorrhée antérieure et/ou postérieure et congestion nasale. A ces symptômes est souvent associée une conjonctivite qui se manifeste par un prurit oculaire avec larmoiement.
Les symptômes de la rhinite allergique peuvent se produire de façon intermittente ou sur de plus longues périodes, voire pendant toute l’année.
Impact sur le travail, l’école et les loisirs.
L’impact de ces symptômes est important sur les activités quotidiennes au travail, à l’école et pendant les loisirs ; une prise en charge optimale est donc indispensable.
Précédemment, la rhinite allergique était définie en « saisonnière » ou « perannuelle » selon la durée d’exposition et la nature de l’allergène en cause : allergènes d’intérieurs (acariens, moisissures…) ou allergènes d’extérieur (pollens…).
Mais ces termes ne reflétaient pas la maladie de manière assez précise. En effet, la majorité des patients étant sensibles à la fois aux allergènes extérieurs et intérieurs et les symptômes saisonniers et perannuels sont difficiles à distinguer. Dans l’objectif de créer une classification plus satisfaisante pour la prise en charge de la rhinite allergique, les recommandations de l’Aria préconisent désormais les dénominations « rhinite allergique intermittente » et « rhinite allergique persistante ».
Selon l’Aria, la rhinite allergique peut être évaluée de manière plus exacte, sur la base de la durée de la maladie et non plus sur la nature des allergènes en cause, comme cela était le cas dans l’ancienne terminologie.
Selon la durée des symptômes.
La rhinite allergique est donc aujourd’hui classée selon la durée des symptômes :
– rhinite allergique intermittente : symptômes durant moins de quatre jours par semaine ou moins de quatre semaines par an ;
– rhinite allergique persistante : symptômes durant au moins quatre jours par semaine et plus de quatre semaines par an.
Afin de refléter ces situations cliniques de rhinite allergique, le nouveau libellé d’AMM d’Aerius (desloratadine), antihistaminique non sédatif, délivré sur ordonnance, a évolué et s’inscrit parfaitement dans le cadre de cette nouvelle classification Aria.
Désormais, Aerius doit être prescrit pour le traitement des symptômes associés : à la rhinite allergique persistante et intermittente, ainsi qu’à l’urticaire chronique idiopathique.
Aerius se présente sous deux formes adaptées selon l’âge des patients : Aerius comprimé pour les adultes et les adolescents à partir de 12 ans ; Aerius sirop (arôme bubble-gum), pour les enfants dès l’âge de 1 an.
D’après la communication du Pr J. Bousquet (Montpellier), lors d’une conférence de presse organisée par Schering-Plough.
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