H ISTOIRE racontée dans la rubrique « Images in Clinical Medicine » du « New England Journal of Medicine » par Frederic Wien (New York) et Joel Cooperman (Paterson).
Un homme de 61 ans, qui a un carcinome colique métastasé, est hospitalisé pour une occlusion du grêle. On met en place un tube de Cantor dans l'estomac et on demande à l'infirmière de pousser sur ce tube progressivement et périodiquement, jusqu'à ce qu'il progresse dans le grêle. Deux jours plus tard, on fait une radiographie de l'abdomen sans préparation : le tube de Cantor est noué sur lui-même dans l'estomac. Le nœud est si gros qu'on ne peut retirer le tube. On réalise alors une endoscopie grâce à laquelle on parvient à défaire partiellement le nœud, ce qui permet de retirer enfin le tube.
Plusieurs facteurs ont conjointement favorisé la formation du nœud, expliquent les auteurs : notamment la nature flexible du tube, sa mise en place à l'aveugle au lit du malade (ce qui se fait en routine), la défaillance du ballon rempli de mercure pour faire progresser le tube de Cantor à travers le pylore.
« New England Journal of Medicine » du 29 mars 2001, p. 974.
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