Depuis la mi-septembre 2010, alerte l’Institut de veille sanitaire (InVS), 14 cas d’intoxications liées à la consommation d’amanites phalloïdes ont été recensés par les centres antipoison, auxquels s’ajoutent 10 cas graves d’intoxication à d’autres champignons. Ces intoxications ont entraîné des troubles digestifs sévères et des atteintes du foie ayant pu nécessiter une greffe. Des hospitalisations ont été nécessaires, en réanimation dans la moitié des cas. Et une personne est décédée. Quatre régions sont principalement concernées : Centre, Pays de la Loire, Rhône-Alpes et Île-de-France.
Ces intoxications sont le plus souvent la conséquence d’une confusion avec d’autres champignons comestibles mais, dans certains cas, de la cueillette par des personnes qui ignorent les risques d’intoxication et en l’absence totale d’identification des champignons.
C’est pourquoi la direction générale de la Santé et l’InVS renouvellent leur mise en garde aux amateurs de champignons, en leur rappelant notamment de ne ramasser que les champignons qu’ils connaissent et reconnaissent parfaitement et, au moindre doute, de prendre l’avis d’un pharmacien ou d’un membre d’une société de mycologie. Il faut aussi séparer les champignons par espèce, bien se laver les mains après la récolte et les consommer dans les 2 jours au maximum, après une cuisson suffisante.
En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (notamment diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.), il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le centre 15. En sachant que les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et que l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver ensuite.
www.mycofrance.org, www.centres-antipoison.net.
Quotimed.com, le 08/10/2010
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