Avec une soixantaine de titres en moins, la seconde rentrée littéraire de l'année est donc à peine moins abondante que celle de septembre. Ce sont surtout les premiers romans qui font les frais de cette restriction puisqu'on en compte 35 contre 84. Par contre, à côté d'un fort carré d'auteurs confirmés, on remarque un bon suivi des deuxièmes ou troisièmes livres. Citons entre autres :
Christine Arnothy : « On ne fait jamais vraiment ce que l'on veut » (Fayard) : les mésaventures d'une jeune avocate qui connaît une brillante carrière mais une vie amoureuse ratée.
Nicole Avril : « Moi, Dora Maar » (Plon) : la passion qui a uni la photographe et Pablo Picasso.
René Belletto : « Mourir » (P.O.L.) : le récit sous forme de fiction, du moment où on n'est plus vivant et pas encore mort.
Tonino Benacquista : « Quelqu'un d'autre » (Gallimard) : deux hommes qui s'imaginent d'autres vies que celles qu'ils ont eues, se donnent trois ans pour concrétiser le changement.
François Cheng : « l'Eternité n'est pas de trop » (Albin Michel) : le cheminement d'un homme, qui vit retiré dans la montagne, pour aller retrouver un amour d'il y a vingt ans.
Bernard Clavel : « la Retraite aux flambeaux » (Albin Michel) : pendant la Seconde Guerre mondiale, un homme qui ne supporte pas la violence, enferme un officier allemand qui lui avait volé son vélo.
Didier Decoin : « Madame Seyerling » (Le Seuil) : un écrivain rencontre une Noire américaine dont la fille a été exécutée pour meurtre e met à jour son secret.
Françoise Dorin : « la Rêve-party » (Plon) : 16 histoires autour de la fille du Père Noël, dont les bienfaits sont réservés aux adultes.
Frédéric H. Fajardie : « Un pont sur la Loire » (La Table Ronde) : en 1940, une histoire d'amour entre deux êtres que tout sépare.
Christian Giudicelli : « Parloir » (Le Seuil) : les visites d'un intellectuel à un ami beur incarcéré à la suite d'une bagarre sanglante, sont l'occasion de revenir sur leur rencontre.
Patrick Grainville : « l'Atlantique et les amants » (Le Seuil) : une danse de vie et de mort pour deux jeunes amants entre vagues déferlantes et arènes sanglantes.
Alexandre Jardin : « L'Animale » (Gallimard) : les projets contrariés d'un personnage brillant qui a décidé de s'enterrer en province et de se marier sans amour.
Louise L. Lambrichs : « Aloïs ou la nuit devant nous » (l'Olivier) : un médecin rationnel et plein de certitudes qui ne peut faire le deuil de sa femme, rencontre en voyage son double, qui l'entraîne dans une balade incroyable.
Richard Morgièvre : « Mon petit garçon » (Joëlle Losfeld) : un homme qui a grandi trop vite et trop mal, est incapable d'aider son fils à surmonter la souffrance de la séparation d'avec sa mère.
Katherine Pancol : « Un homme à distance » (Albin Michel) : des conséquences inattendues d'un amour épistolaire et littéraire entre une libraire de Fécamp et un écrivain américain.
Michel Rio : « la Remise au monde » (Le Seuil) : les dérives alcoolisées d'un écrivain miné par l'humour et l'ennui et d'un vieux peintre marginal.
Jean Rolin : « Clôture » (P.O.L.) : le boulevard Ney, à Paris, côté façade et côtés moins avouables, après que l'auteur l'a arpenté pendant un an.
A suivre aussi d'autres auteurs moins connus mais dont les premiers ouvrages ont fait impression : Anna Gavalda (« Je l'aimais »-Dilettante), Eric Reinhardt (« le Moral des ménages »-Stock), Christian Garcin (« Du bruit dans les arbres »-Gallimard), Alain Veinstein (« l'Intervieweur »-Calmann Lévy), François Reynaert (« Nos amis les journalistes »-Nil), Lionel Duroy (« Méfiez-vous des écrivains »-Julliard), Pierre Sengès (« Ruines-de-Rome »-Verticales), Michel Vittoz (« L'Institut Giuliani »-Buchet-Chastel)..
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature