Georges Cipriani, l'un des quatre membres historiques d'Action directe, a été transféré de la centrale d'Ensisheim (Haut-Rhin) à l'hôpital psychiatrique de Sarreguemines. L'établissement hospitalier mosellan comprend une unité pour malades difficiles (UMD) réservée aux criminels dont l'état mental n'est plus compatible avec leur maintien en détention. Interpellé en février 1987, en compagnie de Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron, Georges Cipriani, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 18 ans, souffrait depuis plusieurs années de troubles psychiatriques (« le Quotidien » du 2 décembre 1999). « Il fait partie de ces 10 % de détenus qui n'ont rien à faire en prison en raison de leur état mental », commente Catherine Vieu-Charrier, membre du collectif « Ne laissons pas faire » qui dénonce les conditions d'incarcération des membres d'AD.
Il est à noter qu'un entrant en prison sur dix présente des pathologies mentales, tandis que les condamnés à de lourdes peines sont touchés particulièrement par les psychoses. En outre, la proportion de personnes jugées aux assises déclarées « irresponsables » par les experts psychiatres est passée en une décennie de 16 % dans les années quatre-vingt à moins de 1 % aujourd'hui. En dehors de l'unité de Sarreguemines, il existe trois autres UMD implantées à Cadillac (Gironde), Montfavet (Vaucluse) et Villejuif (Val-de-Marne). Proches de la prison-hôpital, ces structures disposent au total de 500 lits.
Un membre d'Action directe à l'hôpital psychiatrique
Publié le 29/08/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6956
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