Au Paraguay, par les temps difficiles qui courent, tous les moyens sont bons pour faire entendre ses revendications. Leur grève de la faim n'ayant guère eu d'effet, des employés de l'Institut de prévoyance sociale, organisme public de santé, ont décidé, comme des conducteurs de bus avant eux, de recourir à une méthode plus spectaculaire, la crucifixion. Leur revendication : des moyens et des médicaments, qui manquent cruellement, et le départ de la nouvelle direction.
Marcos Stanley, le premier candidat sur la liste, est passé à l'acte lundi. Avec l'aide du troisième protestataire, le Dr Enrique Von Lucken, un anesthésiste. Pour que Stanley souffre moins, il l'a anesthésié et a pratiqué des incisions préparatoires. Il est aujourd'hui en prison et risque dix ans de détention pour « blessure grave ». Il risque aussi une sanction de ses pairs. « Les médecins sont là pour sauver des vies et non pour inciter à un acte tel que celui-là, qui est proche du suicide », a commenté l'un de ses confrères. En l'arrêtant, la justice espère avoir stoppé le mouvement. Quant à ceux qui ne peuvent pas se soigner, ils attendront...
L'HISTOIRE DU JOUR
Un médecin prêt à tout
Publié le 24/06/2004
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> R. C.
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7568
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