La PILS, plate-forme interassociative pour le logement sida, créée en 2001, interroge la préfecture de Paris sur l'attribution des logements sociaux aux personnes infectées par le VIH. « Dans le cadre d'un travail en partenariat avec différents réservataires (mairie de Paris, OPAC, préfecture de Paris), nous tentons vainement des démarches auprès des services de la préfecture de Paris », assure l'association.
Pourtant, il existerait dans Paris intra muros un contingent de 1200 appartements, dont 480 sont censés être affectés aux personnes les plus défavorisées (bénéficiaires du RMI et de l'allocation adulte handicapé). Sur les 49 dossiers déposés, dont certains depuis décembre 2000, 10 propositions de logement ont été faites par la préfecture et seulement 5 ont abouti à un relogement en 2002. Les autres sont toujours en attente. La PILS fait état de dysfonctionnements dans les modalités d'attribution de ces logements et demande plus de transparence.
L'association Act-Up Paris constate, pour sa part, « que, aujourd'hui, les structures d'hébergement d'urgence, les hôtels sociaux et les appartements de coordination thérapeutique sont totalement saturés. C'est pourquoi tout doit être fait pour assurer aux personnes un logement social de droit commun adapté à leur demande et à leurs besoins ».
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