DECRIT par un clinicien de Paris comme un « bel ouvrage d'anatomie, avec beaucoup d'illustrations et d'applications cliniques courantes », le livre « Anatomie médicale, aspects fondamentaux et applications cliniques » apporte un « plus » en intégrant la pathologie courante, ses bases organiques, sémiologiques, fonctionnelles<\!p>thérapeutiques, radiologiques et kinésithérapiques.
Il élargit l'étude purement descriptive de l'anatomie en l'associant à celle du corps total.
S'inspirant largement de l'œuvre du grand anatomiste J.B.C. Grant (traduction de la quatrième édition américaine) et de ses célèbres illustrations, les auteurs présentent une vision originale de l'anatomie médicale.
Le lecteur passe des rappels théoriques les plus rigoureux à leur transposition chez le vivant par la méthode palpatoire et grâce aux ressources de l'imagerie médicale moderne, pour aboutir aux applications cliniques courantes.
L'ouvrage est réparti en neuf chapitres, consacrés chacun à une partie du corps humain. Chacun d'eux se termine par l'étude plus détaillée d'une vingtaine de cas cliniques suggérant une série de problèmes anatomocliniques.
Plusieurs centaines de brefs encadrés cliniques résument succinctement soit une situation pathologique, soit l'une ou l'autre technique médicale usuelle.
Les illustrations abondantes sont réalistes et clairement légendées. « Le principal mérite de cet ouvrage est incontestablement d'avoir tout fait pour rendre à l'anatomie sa place de base dans la formation des futurs médecins », commente Antoine Dhem (université catholique de Louvain).
« Anatomie médicale, aspects fondamentaux et applications cliniques », de Keith L. Moore et d'Arthur Dalley, De Boeck université, 1212 pages, 100 euros.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature