Une protéine qui élimine le fer des cellules de l'organisme pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de tumeurs cancéreuses du sein, prédire quelles sont les chances de survie des patientes et traiter la maladie, selon une étude publiée mercredi 4 août aux Etats-Unis. Des chercheurs du centre médical de l'université de Wake Forest, en Caroline du Nord (sud-est), ont découvert que le niveau de protéine ferroportin, qui transporte le fer à l'extérieur des cellules, était beaucoup plus bas dans les tumeurs du sein que dans les autres tissus. Une carence en ferroportin a pour conséquence une accumulation de fer, qui contribue à la croissance de la tumeur et pourrait également la rendre plus agressive, explique Suzy Torti, professeur de biochimie à Wake Forest, l'un des principaux auteurs de l'étude parue dans Science Translational Medicine. Les chercheurs ont ramené le niveau de ferroportin à la normale dans des tumeurs du sein humaines implantées sur des souris, et ont constaté que les tumeurs se développaient moins vite. Les chercheurs ont également étudié les dossiers de plus de 800 femmes atteintes d'un cancer du sein pour déterminer si un lien pouvait être établi entre le niveau de ferroportin et l'issue du cancer à long terme. Ils ont découvert qu'un faible niveau de ferroportin était souvent le signe d'une issue malheureuse, et que le niveau de la protéine était particulièrement bas dans les zones où le cancer se montrait le plus agressif. A l'inverse, un niveau élevé de la protéine signifiait une chance de survie de 90% à long terme.
Un lien mis évidence entre une protéine et le cancer du sein
Publié le 04/08/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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