De nombreuses études se sont intéressées ces dernières années au lien existant entre la consommation de café et la prévention du déclin cognitif physiologique, mais également à son rôle dans la prévention de la survenue de certaines pathologies neuro-dégénératives.
Le déclin cognitif est un phénomène physiologique accompagnant le vieillissement. Pour chaque activité cognitive, il est possible de cartographier les processus qui déclinent avec l’âge et ceux qui restent stables au cours du vieillissement. La meilleure connaissance actuelle de ces phénomènes permet de mieux apprécier les différents facteurs, telle la consommation de café, influençant le déclin cognitif lié à l’âge.
Ainsi, des études prospectives récentes ont montré l’existence d’un lien significatif entre la consommation de café et des bénéfices cognitifs à long terme : toutes montrent une action positive sur le temps de réaction, la mémoire et le ralentissement du déclin cognitif, par comparaison avec des non-consommateurs (1).
Dans la maladie de Parkinson
Les études les plus récentes concernant la maladie de Parkinson portent sur d’importantes cohortes d’individus, avec des durées de suivi allant jusqu’à 30 ans. Elles confirment la relation inverse existant entre la consommation de café et l’incidence de la maladie de Parkinson (2). Néanmoins, ces résultats sont encore à préciser, notamment quant à la détermination des composés précis impliqués dans la réduction du risque (caféine, anti-oxydants...).
Des associations similaires relatives à la maladie d’Alzheimer commencent à émerger, cependant ces premiers résultats doivent être confortés par des travaux plus appofondis. Une étude finlandaise a récemment montré sur plus de 1400 sujets un moindre risque de démence et d’Alzheimer chez les seniors consommateurs de café, le risque le plus faible ayant été observé pour les sujets buvant 3 à 5 tasses par jour (3).
(1) Van Gelder BM et al. 2007. Johnson-Kozlow M et al. 2002. Richtie K et al. 2007
(2) Saaksjarvi K et al. 2007, Hu G et al. 2007, Hernan MA et al. 2002
(3) Eskelinen MH et al. 2009
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