Comme la ministre de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet, l'avait annoncé en novembre dernier, le laboratoire national de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) est érigé en établissement public administratif, placé sous la tutelle du ministre chargé des Sports, en vertu d'un décret du 28 décembre 2001 (« Journal officiel » du 30 décembre 2001).
Ce laboratoire a notamment pour mission d'assurer une partie du suivi longitudinal des sportifs, en liaison avec des antennes décentralisées. On appelle « suivi longitudinal » tout un dispositif de surveillance médicale du sportif, qui comprend notamment des examens biologiques ayant pour objet de déceler d'éventuelles pratiques dopantes. Ce dispositif a été lancé en 1998. De premiers examens avaient fait apparaître un nombre important d'anomalies, principalement des surcharges anormales en fer.
Conformément au texte réglementaire, le laboratoire a aussi pour mission de « mener des travaux de recherche en vue de l'adaptation du contrôle destiné à lutter contre le dopage au progrès technique et scientifique et d'assurer la valorisation de leurs résultats ». Il se doit de « contribuer à la réalisation de nouvelles méthodes de détection de produits ou substances modifiant artificiellement les capacités physiques ou masquant l'emploi de substances ou procédés ayant cette propriété ». Il peut, en outre, apporter une assistance technique et scientifique aux actions de prévention menées dans le cadre de la lutte contre le dopage.
Le laboratoire national de Châtenay-Malabry est administré par un conseil d'administration, composé de sept représentants de l'Etat, cinq personnalités qualifiées nommées par la ministre des Sports et deux représentants du personnel élus. Il est assisté par un comité d'orientation scientifique qui réunit neuf personnalités nommées par la ministre des Sports sur proposition des ministres de la Santé et de la Recherche, et de deux représentants des personnels scientifiques et techniques du laboratoire.
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