Le Centre anticancéreux Oscar-Lambret de Lille commencera à identifier la semaine prochaine ses patients soignés en radiothérapie à partir de leurs empreintes digitales, une première en milieu médical en France. Ce dispositif s'inscrivait dans le cadre de « l'identito-vigilance » visant à ne pas se tromper de patient. Le système va se mettre en place progressivement. Les premières prises d'empreintes auront lieu à partir de la semaine prochaine, sur des patients dont la thérapie doit commencer dans un délai d'une à deux semaines suivant l'enregistrement. Durant un an, le système devrait concerner environ 2 000 patients du centre Oscar-Lambret.
La CNIL a donné son accord pour une expérimentation durant un an. Elle a toutefois posé ses conditions : l'enregistrement des données biométriques ne pourra se faire sans le consentement du client et elle sera limitée à la durée du traitement. En juin 2009, la CNIL a autorisé ce système pour le contrôle de l’accès à des salles d’examen et ainsi empêcher la substitution de candidats.
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