Le patient diabétique se doit de contrôler son alimentation (il y arrive dans les grandes lignes lorsqu'il est régulièrement suivi et encouragé). Pour le poids, c'est plus difficile, surtout s'il est traité par insuline. Des résultats seraient en faveur des analogues lents pour limiter la prise de poids.
Celle-ci est observée avec certains traitements, même s'il s'agit d'une redistribution du tissu adipeux a priori moins diabétogène et athérogène.
La metformine reste le « gold standart dans le domaine.
Le facteur environnemental le moins modifiable semble être l'activité physique. Les médecins en parlent peu et sont désarmés : que dire, prescrire, comment donner des conseils adaptés, quel suivi ? C'est dans cette situation que les expériences de " coaching " sont les plus interessantes.
Une fois le poids, l'activité et l'alimentation maitrisés, il reste encore beaucoup à faire : contrôle tensionnel, lipidique, cardiaque, nerveux... On en oublierait presque la glycémie.
Etape par étape
Plusieurs publications ont fait le point sur la distorsion entre les recommandations unanimement reconnues et validées et la pratique. Quel que soit le pays, le gouffre est immense. Pour reprendre la néphropathie, la première des mesures serait un dépistage systématique et un dosage annuel de la microalbuminurie avec contrôle intensifié si besoin. Moins d'un diabétique sur trois en bénéficie en France. Lorsque l'on prend en considération tous les facteurs de risque, seul un diabétique français sur cent a un contrôle correspondant aux recommandations.
Il semble donc urgent au vu de l'épidémie menaçante de reprendre son bâton de pèlerin et les fondamentaux et peut-être de procéder plus efficacement étape par étap ? Faut il simplifier les recommandations, les rendre plus réalistes
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature