LE TEMPS DE LA MEDECINE
FORMER les cardiologues interventionnels à la pratique du stenting coronaire ou périphérique (artères rénales ou carotide), sans faire courir de risque aux patients, c'est l'idée qu'a développée dès 1999 le Dr Jean Marco, un pionnier toulousain de la technique. Pour cela, il a eu l'idée de combiner un dispositif permettant d'introduire et de déplacer des cathéters endovasculaires à un système vidéo d'images intravasculaires reconstituées.
Le praticien peut donc, dans des conditions tactiles et visuelles proches de la réalité, explorer des artères et y pratiquer des dilatations par ballonnet ou une mise en place de stent. Pour coller au plus près à la réalité, les artères peuvent se révéler tortueuses, difficiles à cathétériser, dotées d'obstacles, mal visualisables.... Autant de situations cliniques que le médecin peut être amené à affronter au quotidien.
Le matériel de réalité virtuelle est proposé au cours des congrès de cardiologie interventionnelle (Euro PCR à Paris, TCT aux Etats-(Unis) et il s'adresse autant aux jeunes praticiens qu'aux cardiologues confirmés. Fin 2004, plus de 6 000 médecins avaient déjà été formés.
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