Un gène découvert par une équipe américaine (Jianfeng Xu et coll., Winston-Salem) semble bien associé à la survenue de formes agressives du cancer de la prostate. Il s'agit d'un variant d'un gène suppresseur de tumeur. L'équipe nord-californienne s'était attachée à une tâche d'envergure, la recherche de SNP (polymorphisme d'un seul nucléotide) auprès d'une population de près de 1 000 Suédois porteurs ou non de l'affection. En partant de 60 000 SNP, elle a pu en identifier sept, associés à la tumeur ; qui ont ensuite été recherchés dans deux populations d'hommes dépistés ou traités à Baltimore.
A été fortement suspecté un SNP situé sur le gène DAB2IP, un suppresseur de tumeur. Il a été mis en évidence tant dans les populations européennes qu'afro-américaines.
Comme l'équipe admet ne pouvoir éliminer totalement la possibilité d'un faux positif, des études de confirmation s'imposent.
« Journal of the National Cancer Institute », édition avancée en ligne.
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